Concours de dessin sur le travail forcé
Et si votre crayon était un outil de lutte contre le travail forcé?Découvrez les magnifiques dessins qui ont remporté
le concours de dessin de l’OIT et RHSF sur le travail forcé
1ère Place
Gargalo Vasco, Portugal
Ce dessin a été sélectionné pour son message puissant et sa représentation touchante de la façon dont le travail forcé affecte le monde entier, tout en étant caché à nos yeux. Aucune région, aucun secteur économique n’est exempt de travail forcé, et nous avons tous un rôle à jouer pour y mettre fin.
« Le dessin est ma façon d’exprimer mon opinion et de faire réfléchir les gens sur des questions sociales et politiques. Le travail forcé et le travail des enfants font partie de mes thèmes de travail, car nous vivons dans un monde si injuste et ces problèmes sont souvent invisibles », a déclaré Vasco.
Découvrez la vision et le travail de l’artiste dans son interview (à venir).
2ème Place
Javad Takjoo, Iran
Ce dessin illustre la situation critique de nombreux enfants pris au piège du travail forcé, qui passent leur enfance à travailler dur au lieu de grandir et de jouer dans un environnement sûr. Il fait écho à l’Année internationale de l’élimination du travail des enfants, car le travail forcé des enfants est l’une des pires formes de travail des enfants.
Coup de cœur de Cartooning for Peace
Eshonkulov Makhmudjon, Ouzbékistan
« Je crois que le rôle des dessins est incomparable pour résoudre des problèmes, car le dessin ne choisit pas de langue ; n’importe quelle nation peut comprendre ce qui est dessiné », nous a déclaré Eshonkulov. Cartooning for Peace a expliqué son choix par la façon dont ce dessin combine « simplicité graphique et grande efficacité du message envoyé ».
Coup de cœur du Public
Kaan Saatci, Turquie
« Le travail forcé est un problème majeur et je suis heureux de participer à une si bonne cause. Le travail forcé ne devrait plus exister », a déclaré Kaan, qui a été choisi par le public sur la page Instagram de l’OIT. « Un dessin transmet un message, mais c’est le spectateur qui le reçoit, alors parfois, être caricaturiste, c’est donner un coup sur la ruche pour alerter les abeilles de l’existence de l’ours. »
Distinctions thématiques
L’OIT et RHSF ont choisi de distinguer les dessins suivants pour la manière dont ils ont réussi à mettre en lumière un thème spécifique lié au travail forcé.
Distinction spéciale « Chaînes d’approvisionnement »Maarten Wolterink (Pays-Bas)
Les chaînes d’approvisionnement mondiales ont le potentiel de générer de la croissance, de l’emploi, du développement des compétences et des transferts technologiques. Néanmoins, les consommateurs ne savent peut-être pas que des cas de travail forcé ont été identifiés dans les chaînes d’approvisionnement mondiales de nombreux produits et à chaque niveau.
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Distinction spéciale « Éducation »Shahrokh Heidari (Iran)
Une éducation et une formation accessibles et de qualité sont parmi les outils les plus efficaces pour prévenir le travail forcé et garantir l’accès à des opportunités de travail décent pour les travailleurs et les populations vulnérables. |
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Distinction spéciale « Agir »Nath Paresh (India)
Si nous voulons atteindre la cible 8.7 des Objectifs de développement durable visant à éradiquer le travail forcé d’ici 2030, il est urgent d’agir maintenant pour prévenir le travail forcé, protéger les victimes et garantir leur accès à la justice et aux recours. |
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Mentions honorables
Le jury du concours a distingué les dessins suivants pour leurs portraits convaincants de cette question complexe et invisible qu’est le travail forcé.
Hira Kazmi (Pakistan) |
Osman Suroglu (Turquie)
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![]() Chris Rutaysire (Rwanda) |
Matías Tejeda (Argentine)
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Pilar Parra (Espagne) |
Vous pouvez également visiter l’album Flickr avec tous les dessins primés.
À propos du concours de dessins OIT-RHSF sur le travail forcé
Aujourd’hui encore, 25 millions d’hommes, de femmes et d’enfants sont soumis au travail forcé. En raison de la pandémie de Covid-19, les travailleurs et les populations vulnérables sont davantage exposés au risque d’être pris au piège du travail forcé. Nous avons tous un rôle à jouer pour prévenir le travail forcé et y mettre fin.
En 2021, l’Organisation internationale du travail (OIT) et Ressources Humaines Sans Frontières (RHSF), en partenariat avec Cartooning for Peace, ont organisé ensemble un concours de dessins pour sensibiliser, inspirer des actions et souligner l’urgence d’éradiquer cette grave violation des droits humains.
Pour en savoir plus sur le contexte et le règlement du concours, cliquez ici.
Plus de 200 dessinateurs de 65 pays ont relevé le défi de représenter les réalités invisibles et complexes du travail forcé, en soumettant plus de 460 dessins. Utilisant des styles et des techniques graphiques variés, les dessinateurs ont délivré des messages puissants qui nous interpellent et nous incitent à la réflexion.
Les dessins ont été jugés par un jury prestigieux composé d’activistes et de représentants de l’Alliance 8.7, de la Confédération syndicale internationale, de l’Organisation internationale des employeurs, du Réseau mondial des entreprises sur le travail forcé de l’OIT, du ministère du travail des États-Unis, de l’OIT et de RHSF.
À VENIR
Les meilleurs dessins feront l’objet d’une exposition itinérante et d’une publication visant à mettre en lumière les réalités invisibles et méconnues du travail forcé, dont la sortie est prévue à l’automne 2021.
Le financement est assuré par le Département américain du Travail dans le cadre de l’accord de coopération numéro IL-27592-15-75-K-1. 100 pour cent du coût total du projet BRIDGE est financé par des fonds fédéraux, pour un total de 17 395 138 dollars US. Ce matériel ne reflète pas nécessairement les points de vue ou les politiques du Département du Travail des États-Unis, et la mention de noms commerciaux, de produits commerciaux ou d’organisations n’implique pas non plus l’approbation du gouvernement des États-Unis.