Le Lesotho est déterminé à combattre l’esclavage moderne
19 novembre 2019
Le 22 août 2019, le Lesotho est devenu le 37e pays à ratifier le Protocole sur le travail forcé, et donc à s’engager à prendre des mesures efficaces de protection, de prévention, et d’accès à la justice.
Photo: Chiemgau Biking
Le Lesotho est le 37e pays dans le monde, et le 9e pays d’Afrique, à ratifier le Protocole sur le travail forcé de l’OIT ; il s’est donc engagé à adopter des mesures efficaces pour éliminer toutes les formes de travail forcé, y compris la traite des personnes et la servitude pour dette. Le Lesotho doit notamment prévenir le travail forcé, en protéger les victimes, et garantir leur accès à la justice et à des réparations.
La traite des êtres humains est interdite par la loi contre la traite des personnes de 2011. Plus récemment, le Lesotho a renforcé son cadre juridique et institutionnel grâce à l’adoption en 2018 de la loi sur l’immigration, qui instaure un comité plurisectoriel chargé de la surveillance de toutes les questions relatives à la traite des personnes. Le Lesotho a adopté en 2014 son premier plan d’action national et cadre stratégique de lutte contre la traite des personnes, maintenant remplacé par le nouveau plan d’action et cadre stratégique pour 2018-2023. Le gouvernement a également adopté des mesures renforçant la protection et l’assistance aux victimes de la traite des personnes, notamment en créant un refuge pour les victimes de la traite des personnes, financé par le ministère de l’intérieur.
L’OIT estime que dans le monde, 25 millions de personnes sont victimes du travail forcé. Cette ratification nous rapproche de l’objectif de la campagne 50 for Freedom, qui est d’obtenir la ratification par 50 pays du Protocole sur le travail forcé. Elle contribue également à atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030, et représente la contribution du Lesotho à la campagne de ratification du centenaire de l’OIT.