Djibouti démontre son engagement à combattre l’esclavage moderne.
4 juin 2018
23ème pays à ratifier le Protocole sur le Travail Forcé, Djibouti est également le 5ème état membre de l’Union Africaine à le faire.
En ratifiant le Protocole, Djibouti s’engage à prendre des mesures efficaces en matière de prévention du travail forcé, de protection des victimes ainsi que pour garantir leurs accès à la justice.
Cette ratification démontre l’engagement continu de Djibouti dans la lutte contre le travail forcé. En effet, en devenant membre de l’Organisation internationale du Travail en 1978, Djibouti a immédiatement ratifié les deux conventions de l’OIT sur le travail forcé, les conventions n°29 et nº 105, à ce jour ratifiés par 178 et 175 pays respectivement.
Le Protocole prévoit également des mesures spécifiques contre la traite des personnes. De fait, dès 2007, Djibouti s’est doté d’une législation sanctionnant la traite des personnes. Le cadre législatif et institutionnel a été renforcé en 2016 à travers une loi adoptant une approche plus globale de la lutte contre la traite des personnes, en prévoyant notamment la création d’un organe national de vigilance; le renforcement de l’assistance et de la protection accordée aux victimes au cours de la procédure judiciaire, par exemple, en leur donnant la possibilité de demander à rester sur le territoire national ; et la possibilité de poursuivre et sanctionner des personnes morales et de confisquer leurs biens.